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Visiter Berlin à vélo !
J’ai un attrait presque obsessionnel en ce qui concerne la nature et les grands espaces, mais j’ai toujours voulu découvrir Berlin. Nous avons donc décidé de la découvrir à vélo ! J’ai toujours voulu aller à Berlin sans trop bien m’expliquer pourquoi. J’avais presque 7 ans l’année où le mur de Berlin a été démoli, les images passaient sans cesse à la télévision, le symbole a laissé une trace indélébile en moi. J’étais intriguée, je ne saissisais pas trop, mais ces images à l’écran me subjuguaient, cette révolution était intriguante, comme un nouveau morceau de mon monde que je ne comprenais pas. Ce week end a été une très bonne suprise pour tout les deux!
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Sachez tout de même que Berlin est une des villes les plus verte d’Europe, les espaces verts représentent 50% de la superficie de Berlin, c’est énorme. Berlin, c’est une ville brute, fourmillante, qui traîne inexorablement au bout de quelques restes de chaines, ses boulets du passé. Je souhaite qu’elle puisse d’en défaire un jour. C’est une ville dont justement, ces stigmates de la guerre, de la possession et de la dépossession, en font sa particularité unique. On veut oublier mais c’est compliqué d’oublier. Berlin, est objectivement, pas trop jolie, soyons honnêtes. Même des fois un peu moche, soyons sérieux. Mais son histoire, sa ré-appropriation par les Berlinois, sa vie, en font une ville fascinante, qui vous accroche, et qu’on hâte de revoir rapidement. Et on s’en fou au final qu’elle soit pas jolie, c’est son essence qui vous transporte.
Nous sommes fin novembre et il fait un peu froid.
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On s’excuse par avance de la longueur de cet article, on a pas réussi à faire plus court. Prenez, votre temps, un thé, un café et des petits biscuits et go 😉
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Jour 1
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Berlin, c’est parti !
En arrivant à la gare de Berlin, le tableau est d’emblée dessiné : un temps tout gris, du froid qui vous pique sous vos vêtements, des hautes barres d’immeubles pas très reluisantes, une architecture froide et industrielle, quelques tags un peu laids. En marchant dans le froid en direction de l’East Side Galerie où on logeait (dans une auberge de jeunesse sur une péniche, sur les bords de la Spree), Berlin commence à nous montrer son visage. Il fait nuit mais la ville est intriguante. On longe le mur, LE fameux mur, ce putain de mur qui me hante depuis que je suis gamine. Peu à peu, il commence à se recouvrir d’oeuvres et taggs d’artistes du monde entier. Cette portion est protégée par du grillage. On s’arrête et on réfléchit, on contemple, malgré l’obscurité et la luminosité un peu jaunie par les lampadaires.
On est contents de faire ce petit bout de chemin qui nous sépare de l’auberge à pieds. Il fait froid mais comprenez qu’on vient de faire la fameuse « danse des boites » (les étouffantes) comme j’aime à les appeler : tramway – avion – train. Je n’ai pas non plus envie de prendre le métro. On décide ensuite de longer la Spree pour la dernière ligne droite. On ne voit pas grand chose, mais c’est joli. Il suffit d’eau, de lumière et de reflets dans l’eau et tout est joli à regarder.
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On est gentiment accueilli, on dépose les affaires dans la cabine, et on est prêts à repartir. Je ne vous ferais pas l’honneur d’un city guide. C’est très subjectif un city guide, voir même légèrement prétentieux. On avait peu de temps, on a pris les vélos et nous avons roulé, un peu aidés par le cartoville des fois, et souvent, on suivait juste le vent, c’est bien le vent. Cette escapade s’est faite de hasards, de derniers moments, et de beaucoup d’improvisation. Par contre, je reste bien enthousiaste pour tout vous raconter et vous emmener avec nous dans ce long volet Berlinois ! Oui, TRÉS LONG.
La soirée dans la ville, direction Temple raw
On est arrive à Raw temple complétement par hasard. On vient de finir une part de pizza qui doit nous permettre de tenir jusqu’au repas un peu plus tard. Tout à coup, on s’engouffre dans une entrée un peu sombre. Un endroit qui reflête une des essences de Berlin, sa vie et sa réapropriation des lieux. On a les yeux qui s’équicarquillent au fur et à mesure que nos pieds se mettent l’un devant l’autre. L’ambiance de nuit donne toujours une dimension plus mystérieuse, on a juste envie d’être contemplentifs.
Raw temple est situé dans les hangars désaffectés des anciens terrains du RAW (ateliers de réparation du chemin de fer du Reich). Il est aujourd’hui reconverti en lieu culturel et associatif où l’on trouve une halle pour skateurs, un marché aux puces le dimanche, un skate park, un site d’escalade sur un ancien château d’eau, une école de cirque et de danse, un cinéma en plein air, des ateliers d’artistes, un dojo, des espaces associatifs, ainsi que des restaurants et bars, et la fameuse boîte Cassiopeia, au style bien destroy.
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Après cette petite expédition nocturne, on s’aventure dans le quartier de Friedrichshain pour manger un peu. Là bas, entre les rues pavées, les cafés tranquilles et cosy, il y a surtout ce restaurant que j’avais repéré et dont je vous reparlerai un peu plus tard tellement il a dépassé nos attentes !
NB : (Je n’aime pas employer le mot « alternatif », tant associé à Berlin,, il donne un air bobo et dans l’air du temps à chaque mot auquel il s’accole. Sauf que Berlin, c’est pas ça, Berlin c’est un peu plus que ça).
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Jour 2
Oberbaumbrücke, le plus joli pont de Berlin – East Side Gallery
L’Oberbaumbrücke est un pont traversant la Spree. Il a la particularité, d’un, être trop joli, et de deux, atypique. On l’impression de faire un saut dans le temps juste en le regardant. Il est fait de briques sur deux étages. L’étage supérieur est réservé aux trains et l’étage inférieur est destiné aux véhicules/vélos et piétons. Il relie les quartiers de Friedrichshain et Kreuzberg, qui ont été séparés par le Mur de Berlin et par conséquence, il est devenu un important symbole de l’unité de Berlin.
On a la chance de l’apercevoir directement sur la péniche, depuis le hublot de notre cabine dans cette atypique auberge de jeunesse. Il donne un charme tout à fait mignon et désué à cette Spree dont les bords peuvent sembler un peu froids parfois. Histoire de faire ça bien, on le traverse dans un sens et puis dans l’autre, histoire d’explorer les quartiers qui se trouvent à chaque bout. On est à vélo et on se prend la flotte, encore la flotte, et aussi la flotte comme toujours. T’façon chaque fois qu’on prend un vélo, on se prend la flotte. C’est tout.
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East Side Gallery et le mur ♥ – Berlin
L’East Side Gallery c’est ce morceau du mur de Berlin de 1,3 km de long, dans l’arrondissement de l’East Side Gallery. C’est la section du mur la plus longue encore debout. C’est aussi ce que j’attendais le plus si vous avez bien suivi. Vous avez bien suivi ? Il sert de support des exposition d’œuvres de street art, c’est une galerie permanente. On dénombre au total 118 artistes originaires de 21 pays.
J’en attends beaucoup du mur de Berlin, je ne sais pas ce que j’attends vraiment, mais il me parle (oui). Je trouve ça bien que le mur soit un refuge artistique et l’exhutoire aléatoire des Berlinois et des touristes. Ce mur est symbolique, mais il n’a plus lieu d’être. J’espère fort pour Berlin, pour les Berlinois, qu’un jour, il ne sera plus. C’est étrange pour moi de dire ça, c’était peut-être égoïste de vouloir le voir, je ne sais pas trop. On a beau être dans le partage et la découverte, on est souvent égoïste en voyage, c’est bizarre. Le voyage est égoïste ? Bon reprenons le vélo.
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Fernsehturm de Berlin – La tour de la télévision – Berlin
La Fernsehturm de Berlin appelée » tour de la télévison » se trouve dresse dans le centre de Berlin. Il s’agit de l’édifice le plus haut d’Allemagne (368m). La Fernsehturm fait partie des emblèmes de la ville avec la porte de Brandebourg, mais aussi le palais du Reichstag. Je voulais y aller faire un tour histoire de pouvoir profiter de la vue de ouf sur la ville mais nous n’avons pas eu le temps, alors nous l’avons pas fait. Voilà. Disons que j’ai pas des masse de choses à vous dire sur elle, parce qu’à part le panorama, elle a pas trop grand chose pour elle, ou du moins, j’y suis pas hyper sensible. Aller, allons dans un lieu un peu vivant !
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Haus Schwarzenberg ♥ – Mitte – Berlin
Dans le quartier de Mitte, il y a le 39 Rosenthalerstrassen (station Hackescher Markt). A première vue, c’est un endroit un peu sombre avec des murs recouverts de tags. Un lieu alternatif comme on dit. En réalité, c’est un espéce de passage aux allures de squat qui fait de la résistance dans le quartier de Mitte. Dans la première cour, il y a deux musées (le musée Anne Frank et le musée Otto Weidt, un imprimeur qui a caché et fourni du travail à des juifs aveugles pendant la guerre), et un charmant café rétro (le Café Cinema). tandis que dans la seconde, on trouve une boutique de disques et bandes dessinées et le Eschschloraque, un bar qui fait un peu figure d’amoché, et qui est décoré de monstres de ferraille.
La Haus Schwarzenberg incarne l’esprit berlinois, entre capitalisme, culture alternative et nostalgie du Berlin des années 30. J’ai vraiment beaucoup aimé ce lieu, c’est bordeline, artistique et vivant, une jolie découverte. Nous n’avons pas visité de musée. Le lieu est tiraillé entre la necessité de faire des travaux de rénovation mais aussi de la necessité de garder son esprit un peu déglingue. Il a traversé les époques, mais les la pression immbilière du rachat sévit. C’est moche.
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Ile aux Musées (Museumsinsel) – Mitte – Berlin
L’ïle aux musée est située sur les bord de la Spree, dans le quartier de Mitte (tant à qu’à être dans le coin…). C’est un lieu classé au patrimoine mondial de l’Unesco, et l’île accueille cinq musées prestigieux construits au XIXe siècle.
Si vous avez l’intention de visiter plusieurs musées, prenez un ticket d’entrées multiples, c’est plus conseillé 😉
De notre côté, on en visite aucun. On parcourre l’île en chevauchant nos deux roues. Pas le temps, pas forcément l’envie au moment J et en plus, c’est ici que je perds la clef de l’antivol de mon vélo.
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Brandenburger Tor (porte de Brandebourg) – Le symbole de Berlin
La porte de Brandebourg est un des monuments les plus emblématiques de Berlin. Elle est le symbole de l’unité de l’Allemagne, de Berlin, près la chute du Mur. Autrefois symbole de la ville divisée, le monument faisait partie intégrante du mur de Berlin.
Nous y passe vite fait à Bicyclette, rapides et presque fluides comme le vent. Je ne sais pas si ça necessite plus de temps que ça. Il y a beaucoup de monde, on voit, ouais cool, ok et on repart en direction du Grober Tiergarten. Sauf qu’on sait pas qu’on va jusqu’à Grober Tiergarten.
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Le Großer Tiergarten ♥ – Le grand parc de Berlin
On y voit de la lumière, de la verdure, du calme, on se regarde, et hop on se faufile direct dans le parc. Oui en grande amoureuse des grands espaces, il me faut des pauses quand je vais dans une ville. Et là, je peux vous dire que nous avons bien fait ! Le Grober Tiergarten est carrément splendide et coloré en automne ! C’est magique. Du coup nous avons pas vu le temps passer et nous y sommes restés 1h30. Voilà. De toute façon, nous avions aucun programme établi, autant en profiter !
Le Grober Tiergarten c’est 210 hectares, 3 kilomètres de long sur 1 km de large, et c’est le deuxième espace vert de la ville en superficie, après la Tempelhofer Freiheit (l’ancien aéroport). BIM. C’est aussi le plus ancien parc de la ville, il a conservé son aspect sauvage, alternant pelouses, petits étangs et longues zones boisées.
On a fait plein de photos super cool, et le calme nous a requinqué pour la suite de la journée.
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Siegessäule (Colonne de la Victoire) – Berlin
En sortant du parc, fatalement, on tombe sur elle, parce que bon, elle est au centre du Grober Tiergarten. C’est aussi le point central du cœur de la ville, dans l’arrondissement de Mitte. La colonne de la victoire est située sur un rond-point appelé Großer Stern (la « grande étoile »), au croisement de quatre grandes avenues. Sa construction commença en 1864 afin de célébrer la victoire sur le Danemark, après la guerre des Duchés. Elle est très jolie, on la regarde, photo (je la trouve jolie, pas vous ?), et hop, on va ailleurs.
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Check-point Charlie
Le Checkpoint Charlie est l’un des postes-frontières de Berlin qui, lors de la Guerre froide, permettait de franchir le mur qui divisait la capitale allemande entre le secteur Ouest et le secteur Est. Il se situait sur la Friedrichstraße, à la frontière entre les districts de Mitte (en secteur soviétique) et Kreuzberg (en secteur américain).
Bref. Je suis hyper mitigée sur cette attraction touristique. Non pour de vrai j’édulcolore, je déteste.
Les bus de touristes, les multiples perches à selfie, les photos posées avec ces faux soldats qui ont les yeux rivés en permanence sur leur facebook et leurs déchets Mac Do posés entre deux sacs de sable, la cohue. Tout. Il y a un musée et une exposition extérieure juste à côté. On va regarder un peu, c’est interessant, ça raconte l’histoire qu’on a pas retenu à l’école. Je vous avoue, mon vélo de touriste et moi, on est tout de même ressortis du « check » hyper mal à l’aise.
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Gendarmenmarkt – Berlin
On arrive ici à vélo, le Cartoville nous parle d’une place avec des monuments en symétrie. Ok. Le Gendarmenmarkt (« Place du Marché des Gendarmes ») est une place située au centre de Berlin, dans l’arrondissement de Mitte et le quartier historique de Friedrichstadt. Ses deux cathédrales réformées (française et allemande) sont symétriques. Au centre, on trouve statue du célèbre poète Frédéric Schilleruerit, que ma foi, on ne connais pas. Et l’averse recommence, encore, plus fort. On enfourche alors nos montures une nouvelle fois pour essayer de trouver un café sympa où se réchauffer un peu.
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En passant pr Tempelhofer Feld – L’ancien aéroport de Berlin
On a froid, et par la force des choses on atterrit dans une chaîne à la Starbuck. Je suis fatiguée, je râle, je n’aime pas ces enseignes. J’aurais préféré un joli café cosy, plus local, mais il n’y a rien dans le coin. On finit par se réfugier dans un centre commercial où j’ai cru que j’allais décéder à cause de la chaleur et du monde. On marche un peu pour se réchauffer et on se perd. Finalement, il nous faudra une carte du centre commercial pour se repérer et pouvoir en sortir. C’est fou quand j’y repense.
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On repère enfin un café où se réfugier avant de sortir, il est à l’autre bout de la ville (merci moi et mes super idées ! ), et il pleut toujours autant.
Et soudain, on s’aperçoit qu’on roule sur des pistes, des pistes … d’aéroport. On a beau le savoir que c’est l’ancien aéroport de Berlin, Tempelhofer Feld, oui, mais en pleine nuit et sous la pluie, cette escapade de la loose se transforme en aventure.
On est tout seuls, on essaie de prendre des photos dans le noir, ça donne rien, on rigole, on pédale, on passe dans un quartier hyper chelou au mieu de mecs qui nous proposent de la drogue, puis on finit par sortir du lieu et arriver dans le quartier de l’autre bout de la ville.
L’aéroport a été fermé en 2008 et ré-ouvert en 2010. Les Berlinois ont voulu le garder et il a été transformé en immense parc de loisirs et familial, c’est dingue. Y’a qu’à Berlin qu’on peut voir cette réapropriation des endroits pour y mettre de la vie.
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Le mot de la fin
C’était vraiment bien, une expérience un peu à part me concernant, même si la pluie je trouve ça un peu fatiguant quand c’est tout le temps. L’avantage du vélo, c’est qu’il permet de faire le tour de la ville sans se presser, et découvrir des lieux au hasard, ou d’autres prédéfinis. Puis bon, ça évite de perdre du temps dans les transports en commun. Mais quand il pleut, c’est fatiguant. Mais drôle.
Ce n’était pas la course, et de toute façon, vu le temps sur place, nous avions aucun objectif. On a pas tout vu, et on ne voulait pas tout voir. Au final, nous avons quand même aperçu pas mal de petites choses, mais nous ne sommes pas restés suffisament longtemps pour bien faire connaissance. Nous avons aussi découvert quelques lieux à la volée et je vous les présenterai dans un prochain article.
Berlin tu m’a ébranlé. Mais c’était bien.
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. Découvrir Berlin en pratiqueAller de Belgique jusqu’à Berlin en avionVol : Nous avons emprunté la ligne Ryanair, avec deux aller-retours qui nous ont coûté 69€ pour deux adultes. Oui oui, c’est le bon prix ! On a l’habitude de guetter les bonnes offres et de se calquer dessus si on en a la possibilité. Au final, ça nous fait toujours des week-end hyper abordables et accessibles à tout le monde. En l’occurence là, j’avais réussi à obtenir deux trajets aller à moins de 10 € 😉 Le vol a une durée autour de 2h-2h15. Aller de l’aéroport international Berlin-Schönefeld au centre-ville de BerlinL’aéroport est situé à environ 18 kilomètres du centre de Berlin. Vous avez plusieurs possibilités pour vous s’y rendre comme le taxi (un peu chéros, autour de 40€), ou alors l’option la plus pratique, le Train Express, S-Bahn, qui coûte 3-4€/pers. Il met 28 min pour atteindre le centre ville (différentes stations) et à une fréquence de passage de 10-15 min, et tant mieux, parce que les distributeurs de billets du hall (qui est à 5 min de marche de l’aéroport via une grande allée couverte) sont pris d’assaut hyper rapidement. Vous avez aussi la possibilité via un autre distributeur (ils sont côtes à côtes dans la même zone de l’entrée) d’acheter le Berlin WelcomeCard. Si vous comptez faire quelques visites et prendre les transports en commun, c’est tout bon. Je vous conseille tout de même, c’est de vous y prendre un peu à l’avance et de l’acheter en ligne directement, parce que le trajet en train jusqu’à Berlin est compris dedans, et si ça peut vous éviter toute l’attente que nous nous sommes coltinés, c’est pas plus mal. Cette carte vous permet entre autre de vous déplacer dans les transports en commun de Berlin durant touites la durée que vous aurez définie pour votre carte (2 à 6 jours) et d’obtenir plein de réduction dans les principaux musées et atrraction de la ville. Plus d’information sur la Berlin WelcomeCard. . Se déplacer à BerlinComme je vous l’ai expliqué plus haut, à vous le metro et le tramway illimité si vous avez la WelcomeCard. Sinon vous pouvez tout aussi bien les emprunter avec des tickets à l’unité. Nous concernant, nous gardons nos bonnes habitudes, ainsi que notre poisse (dès qu’on loue un vélo, il pleut) puisque nous louons des vélos dès que cela est possible. C’est notre bâteau auberge de jeunesse qui s’en est chargée pour nous (ils laissent à disposition les vélos d’une grande enseigne de location à Berlin), et nous en avons eu pour 12€ de location chacun pour 24h (+15€ pour la clef de l’antivol que j’ai perdu, EVIDEMMENT). . . |
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Vous êtes déjà allé à Berlin ? Vous y avez ressenti cette secousse intérieure ?